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Le jeu de balle, appelé également jeu de pelote, est un sport rituel pratiqué par les peuples de Mésoamérique et dont il subsiste des survivances sous le nom maya de Pok ta pok. Il oppose deux équipes sur un terrain de jeu en forme de I majuscule. L’objectif est de faire passer une balle en caoutchouc dans un cercle situé en hauteur. L’usage des mains et des pieds est interdit. Seuls les coudes, les cuisses, les fesses et les hanches peuvent toucher la balle, qui pèse plus de 3 kg. Les joueurs portent des protections pour atténuer la violence des coups : coudières, genouillères, joug (ceinture de cuir) et parfois même un casque. Les dimensions exceptionnelles du jeu de balle comme par exemple à Chichén Itzá et le nombre important de terrains (jusqu’à treize sur le même site) prouvent que l’aspect rituel était, à l’époque précolombienne, plus important que l’aspect sportif. La pratique cérémonielle du jeu de balle servait à révéler la volonté des dieux, pour trancher des débats ou des conflits politiques. Ces cérémonies se terminaient systématiquement par la décapitation de l’équipe perdante ou du moins de son chef (le plus souvent, ce sont des prisonniers de guerre qui participaient à cette épreuve sportive rituelle).

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Iroquoises au travail, pilant du grain ou des fruits secs (gravure de 1664).
Iroquoises au travail, pilant du grain ou des fruits secs (gravure de 1664).

L’économie des Iroquois, telle qu’elle est apparue aux premiers colons européens, reposait sur une organisation collective de la production qui combinait l’agriculture et des activités de type chasse et cueillette. Ce système économique était commun dans ses grands traits à toutes les tribus de la Confédération iroquoise – les Iroquois proprement dit – et plus largement à l’ensemble des peuples iroquoiens du nord - dont les mieux connus sont les Hurons – qui vivaient dans la région correspondant aujourd’hui à l’État de New York et à la zone des Grands Lacs. La Confédération iroquoise s’était constituée peu de temps avant la venue des Européens par le regroupement de cinq tribus, les Cinq-Nations (Sénécas, Cayugas, Onondaga, Oneidas et Mohawks), auxquelles une sixième (les Tuscaroras) s’adjoignit plus tard. Quant aux peuples hurons, bien qu’ennemis traditionnels des Iroquois, ils appartenaient à la même famille linguistique et pratiquaient une économie similaire.

Ces peuples étaient avant tout agriculteurs et se nourrissaient des « trois sœurs » communément cultivées parmi les groupes amérindiens : le maïs, le haricot et la courge. Semi-sédentaires, ils complétaient leur alimentation par la pêche, au printemps, et la chasse, pour laquelle les hommes quittaient les villages de l’automne à l’hiver. Ils avaient élaboré des formes culturelles spécifiques, en rapport avec leur mode de vie. Au nombre de ces créations figuraient leurs conceptions de la nature et de la gestion de la propriété.

Les Iroquois avaient développé une économie très différente du système occidental aujourd’hui dominant. Elle se caractérisait notamment par la propriété collective du sol, une division du travail selon le genre et un mode d’échange fondé principalement sur l’économie de don. Dans cette société relativement homogène, les conflits endémiques avec les nations voisines entretenaient un élément de différenciation interne par le flux de captifs qu’ils produisaient et dont le statut pouvait aller de l’esclavage à l’adoption

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  • Le maïs a été vu pour la première fois par Christophe Colomb en 1492 à Cuba. La première introduction du maïs en Europe, et dans l’Ancien monde, est certainement due à Christophe Colomb au retour d'un de ses voyages en Amérique.

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